Dans le cadre de son programme culture, l’association arcenciel s’est depuis longtemps intéressée aux architectures vernaculaires du pays. Elle a accompli un travail considérable sur l’architecture de terre de la plaine de la Bekaa, organisé des chantiers de formation et publié des manuels de construction.

Il était donc dans l’ordre des choses que l’association mette son expertise au service de la sauvegarde de l’architecture de Beyrouth à la suite des terribles ravages causés par l’explosion du 4 août 2020. Selon la DGA (Direction Générale des Antiquités) 600 bâtiments historiques avaient été touchés et 60 d’entre eux étaient en danger imminent d’effondrement. Il fallait donc s’engager, ce que l’association a fait en se spécialisant dans la restauration des arcades en bois qui ont été pulvérisées par l’explosion. Cet engagement sur le terrain s’accompagne par la publication d’un manuel de restauration et par la formation de jeunes aux travaux de menuiserie afin de leur donner la chance de trouver un métier et de participer, par ce biais, à la préservation de la ville historique et de son identité.